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Les PME tournées vers l’international réussissent mieux (DHL Express)

A l’heure où les barrières douanières tombent et les coûts de logistique diminuent, les PME se tournent vers l’international pour rester compétitives : c’est ce que révèle une étude du prestataire logistique DHL Express qui vient de paraître.
Menée auprès de 410 directeurs de PME dans 12 pays – ceux du G7 et des BRICs –, l’étude analyse l’impact de l’internationalisation sur la croissance des PME. Il en ressort que les petites et moyennes entreprises qui opèrent sur les marchés internationaux ont deux fois plus de chances de réussir que celles opérant uniquement à l’échelle nationale. L’étude montre que 26 % des PME qui font du commerce international ont connu une hausse significative de leur part de marché, contre seulement 13 % pour celles qui limitent leurs activités à leur pays d’origine. Un résultat qui devrait réjouir tous ceux qui sont convaincus que sans internationalisation, point de salut !

 

Les petites entreprises s’internationalisent moins

Affectée par la globalisation, les PME n’ont pas d’autre choix que de penser et d’agir de manière internationale, signale l’étude. Au-delà des exportations et des importations, les PME ayant une activité à l’international sont engagées dans des partenariats transfrontaliers, et des investissements étrangers leur permettant de capitaliser sur de nouvelles opportunités.

Autre constat, l’internationalisation va beaucoup dépendre de la taille de l’entreprise. Les entreprises de petite taille sont moins présentes sur la scène internationale que les grandes entreprises. Alors que 80 % des entreprises de 50 à 249 employés ont une activité à l’international, seuls 66 % des PME comptant à leur actif 10 à 49 salariés opèrent à un niveau international.

 

Les BRICs ont davantage d’activités à l’étranger que le G7

En matière de logistique, l’étude montre que les pays du G7, Allemagne en tête, sont plus performants que les BRICs. Cela n’explique pas pour autant le fait que les BRICs ont plus d’activités à l’international que les pays du G7.

Le degré d’internationalisation ne varie pas seulement avec la taille de l’entreprise mais aussi en fonction du pays d’origine. L’étude souligne le retard des PME originaires des pays développés par rapport aux PME des marchés émergents en matière d’internationalisation de leurs activités. Les PME dans les BRICs seront, au cours des prochaines années, les mieux placées pour répondre à la demande en provenance des marchés étrangers développés. Les BRICs cherchent à mettre en place des partenariats d’affaires forts avec les économies avancées où la consommation par tête est élevée. L’étude montre ainsi que 70 % des PME à haute performance implantées dans les BRICs ont la majorité de leurs clients internationaux, partenaires et sous-traitants, dans les pays développés.

Les pays développés peuvent encore se glorifier d’une consommation par habitant nettement supérieure à celle des pays émergents, un cas de figure qui incite les PME des BRICs à être actives à l’internationale, plus particulièrement dans les pays riches. De manière générale, les PME interrogées ont recours à une approche internationale en vue d’avoir accès à de nouveaux marchés et à d’autres savoir-faire et technologies.

Venice Affre

 

Pour en savoir plus :
Consulter en PDF l’étude DHL Express

 

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