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Les investissements étrangers en France sont restés stables en 2013 (Afii)

En 2013, dans un contexte de ralentissement de la zone euro et de rééquilibrage budgétaire, la France a maintenu son attractivité et a attiré 685 nouveaux projets d’investissement étrangers contre 693 en 2012, selon le « Rapport 2013 des investissements étrangers créateurs d’emploi en France »* qui analyse l’origine, la nature et la répartition des investissements étrangers créateurs d’emploi en France. Ce rapport a été publié le 29 avril par l’Agence française pour les investissements internationaux (Afii). 
Ces décisions d’investissement ont créé ou maintenu 29 631 emplois contre 25 908 en 2012. 

Les États-Unis premier investisseur, mais l’Europe génère 61 % des flux

Avec 122 projets d’investissement recensés en 2013 contre 156 en 2012, lesÉtats-Unis, dont l’un des fleurons, General Electric, est sur le point de racheter la branche énergie d’Alstom, se maintiennent au premier rang des investisseurs étrangers en France, malgré un recul du nombre de décisions d’investissement prises par des sociétés américaines. Les États-Unis ont représenté 18 % de l’ensemble des investissements étrangers l’an dernier.
L’Allemagne est le second pays investisseur après les États-Unis, avec 106 projets, contre 113 en 2012, et demeure le premier investisseur à l’échelle européenne. L’Italie maintient le dynamisme de ses investissements en France et se positionne au troisième rang des investisseurs étrangers avec 64 décisions en 2013. Le Royaume-Uni est quant à lui 4ème avec 42 projets. Les investissements britanniques ont enregistré une croissance de 6 %. Cette progression résulte principalement des implantations décidées par des points de vente tels que Marks & Spencer, Primark et Castorama, attirés par la demande domestique. LaBelgique (37 projets) pour sa part se classe au 5ème rang des principaux investisseurs. 
Ces cinq pays (États-Unis, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Belgique) sont à l’origine de 54 % des investissements et emplois induits.

Globalement, l’Europe a été à l’origine de 61 % des projets d’investissements, contre 58 % l’année précédente.
Mais la part des projets portés par les pays émergents continue, elle, de croître et a représenté 11 % du total en 2013. Les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont à l’origine de 8 % de l’ensemble des projets décidés en 2013, comme en 2012. En Asie, la Chine a conservé son 8ème rang des pays d’origine avec 33 projets, derrière le Japon avec 35 projets.

Le secteur manufacturier a attiré le plus grand nombre d’investissements

L’attractivité de la France est reconnue par les investisseurs étrangers, selon l’Afii. 64 % des investisseurs interrogés considèrent que la France est une destination attractive pour les investisseurs étrangers, contre 53 % en 2009. 72 % des investisseurs interrogés tirent un bilan positif de leur investissement en France, analyse l’Afii dans son rapport annuel. Parmi eux, 33 % souhaitent développer leurs activités en France en 2013.
Autre constat, 146 nouvelles entreprises étrangères se sont implantées pour la première fois en France l’année dernière. 
En 2013, 40 % des projets sont portés par de grandes entreprises (plus de 5 000 salariés), 31 % par des entreprises de taille intermédiaire (250 à 5 000 salariés), et 29 % par des petites et moyennes entreprises (moins de 250 salariés).
Par grands secteurs, en 2013, 444 décisions d’investissement sur 685, soit 65 %, ont été prises par des entreprises opérant dans le secteur manufacturier. Le poste « agroalimentaire, agriculture et pêche » arrive en tête avec 42 projets, et arrive ex æquo avec les « machines et équipements mécaniques ». Dans les matériels aéronautiques, navals et ferroviaires, 41 projets ont été recensés et 40 dans le textile, textile industriel, habillement et accessoires.
Les entreprises étrangères du secteur des services sont, elles, à l’origine de 35 % des projets (241). Dans les services, les principaux domaines d’investissement en 2013 ont été les « logiciels et prestations informatiques » qui ont représenté 9 % des investissements dans les services, et « le conseil-ingénierie et les services aux
entreprises ».

De manière générale, pour l’Afii, ces résultats confirment pour 2013 la résilience de l’attractivité de la France dans un contexte de stagnation économique en Europe.

Venice Affre


*
Élaboré depuis 1993, le « Bilan France » de l’Afii recense l’ensemble des projets d’investissement étranger qui créent ou maintiennent des emplois en France et comptabilise les emplois associés. Sont pris en compte les projets créateurs d’au moins 10 emplois, à l’exception des primo-implantations pour les investisseurs non-européens ainsi que les projets à forte valeur ajoutée (recherche et développement, design, ingénierie, quartiers généraux, services aux entreprises (financiers, juridiques, formations…), recensés dès le 1er emploi.

Pour en savoir plus :

Consultez le rapport annuel de l’Afii en fichier PDF

 

 

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