Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
Côte d’ivoire
La situation économique et financière est favorable avec une croissance économique très robuste, soutenue par une production record de cacao et une hausse des cours entraînant un dynamisme des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’énergie. On observe également une amélioration du climat des affaires. À court terme cependant, on ne peut exclure un regain de tensions à l’occasion de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre.
Roumanie
L’activité s’est améliorée en 2015 et devrait accélérer en 2016 (+3,7 % pour le PIB), soutenue par une inflation plus faible (baisse du taux de TVA), qui alimente la consommation des ménages, et un taux de change compétitif qui soutient les exportations. Le système bancaire est renforcé et les liquidités sont davantage disponibles.
Egypte
Le retour d’une relative stabilisation politique, l’appui des capitaux en provenance des pays pétroliers du Golfe et la découverte récente d’un gisement offshore de gaz naturel créent un climat favorable aux investissements et à la croissance économique, malgré les difficultés des comptes extérieurs liées à la baisse des prix du pétrole.
Brésil
Le pays est entré dans une phase de turbulences majeures où se combinent fragilités économiques (récession), financières (chute du taux de change du real) et politiques (affaire Petrobras). Cette fragilité extrême se traduit par une politique économique plus restrictive encore, pesant davantage sur la demande intérieure. Les exportateurs français devront faire face à une concurrence plus forte. Une amélioration progressive est attendue en 2016.
Algérie
La détérioration du risque économique et financier sous l’effet de la chute des prix du pétrole se traduit par un ralentissement de l’activité (autour de + 2,5% de taux de croissance en 2015 et en 2016), mais aussi par un déficit des soldes externes et une dégradation rapide de la situation budgétaire. Ceci implique un risque de dévaluation ou de baisse brutale de l’activité, et un ralentissement voire un report des projets pour les investisseurs.
Sri Lanka
La dégradation des soldes externes et la surévaluation importante de la monnaie locale impliquent un ajustement nécessaire qui passera soit par une dépréciation de la monnaie soit par un ralentissement de l’activité et de la demande intérieure, renforcé par la récente alternative politique.