Hier jeudi, les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles ont approuvé le projet d´Union pour la Méditerranée, conçu et défendu à l´origine par le président français Nicolas Sarkozy.
« Le projet a obtenu un vaste soutien du Conseil », commentait même le Premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays préside l’Union européenne, indique l´AFP.
En amont de cette décision, c´est aussi un axe franco-allemand qui s´est clarifié, ce que l´on pressentait déjà dès le compromis informel entre Paris et Berlin manifesté à Hanovre, le 3 mars dernier, lors de la venue de N. Sarkozy au salon du Cebit 2008. Pour autant certains parlent de projet « largement édulcoré » au terme d´un « bras de fer diplomatique » comme le rapporte l´AFP. Ce sachant que ce projet est désormais inscrit dans « le processus de Barcelone, lancé par l’UE en 1995 pour établir un partenariat avec ses voisins du sud de la Méditerranée ».
Prochain rendez-vous formel : un sommet officiel le 13 juillet avec tous les Etats membres de l’UE et les pays riverains du sud, sous présidence française. Dans une conférence de presse successive hier, le chef d´Etat français s´est félicité de cette nouvelle et, entre les lignes, du retour d´un certain leadership français en Europe : « C´est la troisième initiative française après le traité simplifié, après le groupe des Sages, qui rassemble un très large consensus en Europe (…) c´est une très bonne nouvelle ».